DÉCRYPTAGE. Alors que commence 2021, le secteur se veut, si ce n'est complètement optimiste, en tout cas plus serein que ces derniers mois. Pour l'être réellement, il compte sur une prise de conscience rapide des opportunités existantes pour relancer l'activité des infrastructures, à conjuguer avec l'impérieuse nécessité d'accélérer les actions en faveur de la transition écologique.
"L'année 2020 a été très difficile pour tout le monde. Je souhaite que 2021 le soit moins et qu'elle permette à vos entreprises de reprendre une activité plus normale, plus soutenue, et les investissements du plan de relance vont y contribuer." Dans son message adressé aux professionnels lors des vœux de Routes de France, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari résumait bien tous les espoirs du secteur de la route, et au-delà de l'ensemble des travaux publics pour cette année qui démarre.
En ce début 2021, ils sont ainsi moins alarmistes qu'il y a quelques mois encore. "Nous envisageons l'avenir de manière plus sereine", expliquait même Bernard Sala, président de Routes de France, à Batiactu. Au point qu'il espère que l'activité de l'industrie routière pourra être stabilisée sur l'ensemble de 2021, qu'il qualifie d'année "charnière".
Urgence à relancer les projets locaux
Les acteurs des TP sont moins inquiets, certes, mais conservent toujours cette prudence qui les caractérisent à une situation encore fragile. "Optimiste mais avec un peu de modération", résume Bruno Cavagné, président de la FNTP, dans une vidéo tournée sur le chantier du Lyon-Turin. "Nous nous attendions à un gros trou d'air en début d'année, finalement, il est plus petit. Les entrepreneurs sont volontaristes, les élus locaux mobilisés." Le regain espéré dès le début de l'année met malgré tout un peu plus de temps à se concrétiser.
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