VŒUX. Dans une courte vidéo postée sur le site du Conseil national, la présidente de l'Ordre des architectes appelle, à l'occasion de ses vœux, citoyens, élus et professionnels à s'unir autour des architectes pour peser dans la présidentielle. L'équipe qu'elle dirige va continuer, affirme-t-elle à faire muter l'Ordre pour qu'il embrasse les enjeux actuels de la profession.
Christine Leconte exhorte, à l'occasion des vœux du Conseil national de l'Ordre des architectes, toutes les parties prenantes du cadre de vie à s'engager, avec les architectes, pour sensibiliser les candidats à la présidentielle. "Elus, citoyens, acteurs de la construction, nous devons nous ressaisir et faire ce travail de fond ensemble", explique la présidente du Cnoa. Etalement urbain, rénovation énergétique, utilisation des ressources, qualité des logements, font partie des sujets à côté desquels la présidentielle ne "peut pas passer".
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"L'ensemble du système met du temps, trop de temps à bouger", indique-t-elle dans une vidéo de cinq minutes postée le 18 janvier. "2022 amorce une décennie qu'il ne faut pas rater concernant les enjeux climatiques", ajoute-t-elle, égrenant les défis : crise sociale, écologique, risques majeurs de plus en plus nombreux… "Il faut changer de braquet et regarder les choses en face".
"D'autres choix doivent être faits"
"La dégradation de la qualité des habitats, rendue visible durant le confinement, confirme que les politiques d'aménagement et de logement que nous dénonçons depuis des années se confrontent aux réalités de terrains avec les difficultés des Français. D'autres choix doivent être fait, nous avons besoin de changer de cap tout de suite", avance-t-elle, et "l'architecture est porteuse de solutions dans ces crises".
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"L'Ordre doit muter"
Enfin, elle estime que "l'Ordre mute et doit muter". "Notre profession évolue", justifie la présidente. L'Ordre des architectes s'est ainsi lancé, depuis l'arrivée de l'équipe qu'elle dirige, il y a sept mois, dans une série de changements : "ouverture du tableau, services aux architectes, prospective, dialogue avec les pouvoirs publics, plaidoyer d'intérêt général".
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"Avec les changements climatiques, la pénurie des ressources, notre travail va s'intensifier et devenir encore plus exigeant : formation initiale et continue, recherche au sein des agences… Il faut que les architectes aient les moyens d'exercer dans les meilleures conditions", conclue-t-elle.
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