Le ministre des Affaires étrangères a présenté, en Conseil des ministres, un projet de loi approuvant l'accord entre les gouvernements français et italien pour engager les travaux définitifs de la section transfrontalière de la ligne ferroviaire Lyon-Turin. Il est prévu que cette liaison entre en service en 2030.
Les travaux définitifs de la section transfrontalière de la nouvelle ligne ferroviaire reliant Lyon à Turin, passant sous les Alpes, pourront être engagés. Le ministre des Affaires étrangères a présenté, ce 26 octobre 2016, un projet de loi portant sur l'approbation de l'accord, signé le 24 février 2015 entre la France et l'Italie, pour la réalisation de ce futur axe de circulation majeur. Ce dernier "constitue un élément clé du corridor transeuropéen méditerranéen reliant la péninsule ibérique à l'Europe centrale et orientale", selon les mots du ministère français.
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Un protocole additionnel, a déjà été signé entre les deux gouvernements le 8 mars dernier à Venise, validant le coût du projet, certifié à 8,3 Mrds € (valeur 2012) et précisant les modalités de financement de l'ouvrage entre les deux pays. L'Union européenne devrait apporter 40 % de la somme, le reste étant financé par l'Italie (35 %) et la France (25 %).
Rappelons que l'objectif est de diminuer les temps de trajet entre Lyon et Turin, et plus largement entre Paris et Milan, tout en permettant un report modal du trafic de marchandise traversant les Alpes franco-italiennes, de la route vers le rail. La liaison améliorera également la connexion entre les vallées et les grandes agglomérations alpines. Il est prévu que l'axe entre en service en 2030 et qu'il ramène les temps de parcours TGV en dessous des deux heures entre Paris et Turin, et moins de 3h30 entre la capitale et Milan.