STRATÉGIE. Le maire de Saint-Denis veut se débarrasser de la mauvaise image que certains ont de sa ville pour lui forger un autre avenir. Cette commune du nord de Paris a accueilli récemment de nombreux projets immobiliers.
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont rayonné au-delà de la capitale. Dans le nord, la commune de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) a vu naître plusieurs projets immobiliers récents, dont l'hôtel 4 étoiles H4 Hotel Wyndham niché dans la Tour Pleyel que Batiactu avait visité, le centre aquatique olympique ou encore le village des athlètes. C'est aussi dans cette ville qu'a été inaugurée en juin 2024 la gare Saint-Denis-Pleyel, qui accueille le prolongement de la ligne 14 du métro.
Le maire de Saint-Denis et président de l'établissement public territorial Plaine Commune (regroupant neuf villes), Mathieu Hanotin (socialiste), aimerait que sa ville profite de "l'incroyable mise en lumière des JO" pour devenir "un modèle d'héritage" des Jeux et "le leader en Île-de-France" du secteur hôtelier, a-t-il annoncé à la presse le 16 septembre 2024.
"Un vecteur de fierté"
Le territoire situé près des aéroports de Roissy et du Bourget va voir "un quartier d'hospitalité, d'accueil de touristes et de nouveaux loisirs" se développer. Est envisagé, d'ici à 2030, la création de plusieurs milliers de chambres d'hôtel supplémentaires dans le quartier Pleyel, qui deviendrait "la première zone d'hospitalité de toute l'Île-de-France".
Désignant la gare Saint-Denis-Pleyel, l'édile a affirmé : "C'est de là que doit partir la stratégie de massification de notre offre hôtelière. Et on ne s'interdit pas de construire d'autres immeubles de grande hauteur". Revenant sur la période estivale, il a estimé que les cinq semaines des JO étaient "un vecteur de fierté majeure" pour Saint-Denis. "Plus personne ne pourra nous cantonner à une caricature de ville repoussoir qui ne concentre que de l'échec", a-t-il ajouté.
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