PARIS 2024. Pendant les Jeux olympiques et paralympiques, cet ancien site industriel dédié à la production électrique verra passer tous les athlètes en son sein. Si sa transformation pour le plus grand événement sportif mondial est déjà spectaculaire, elle n'est cependant pas tout à fait terminée, puisque c'est une toute autre destination qui l'attend pour la suite.

En un siècle, la halle Maxwell connaîtra trois vies. Après l'ère industrielle et la production électrique au XXe siècle, elle accueillera à terme les agents du ministère de l'Intérieur. Entre temps, elle verra passer tous les athlètes olympiques puis paralympiques qui participeront aux Jeux de Paris 2024 et séjourneront sur le village flambant neuf. Elle doit d'ailleurs en être la "vitrine", avec le pavillon Copernic situé juste à côté, "représentatifs du patrimoine industriel du XXe siècle et conformes à l'image de l'architecture Art déco de l'époque", selon Julie Bosch, directrice de projet chez Vinci Immobilier, qui a piloté le projet Universeine dont font partie ces deux bâtiments.

 

Conserver la trace du passé, préserver la mémoire du site, le réhabiliter tout en pensant dès le départ à deux destinations et des usages différents, mais aussi en respectant les exigences de la Solideo, superviseur de la construction des ouvrages olympiques, en matière sociale et environnementale. Tels étaient les objectifs pour l'équipe Vinci Immobilier et les entreprises qui ont travaillé sur le projet. Et le défi a été relevé avec succès pour la première étape de cette compétition, alors que les athlètes ont commencé à investir le village le 18 juillet 2024. Tant et si bien qu'elle a d'ores et déjà permis de faire bouger les lignes et d'adopter une nouvelle approche pour la conception des bâtiments de demain.

 

Découvrez comment ces défis ont été relevés, dans la suite de l'article.

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