ENTREPRISES. Quelque 5 millions d'employés travaillant dans des entreprises de moins de 11 salariés sont appelés aux urnes du 25 novembre au 9 décembre pour désigner les organisations syndicales qui les représenteront. L'artisanat appelle les dirigeants de ces sociétés à faciliter la participation de leurs salariés à ce scrutin.

Pour près de 5 millions d'employés travaillant dans des entreprises de moins de 11 salariés, il est bientôt l'heure d'aller voter. Du 25 novembre au 9 décembre 2024, ces travailleurs sont en effet appelés aux urnes dans le cadre des élections des TPE afin de désigner les organisations syndicales qui les représenteront. Organisé tous les quatre ans, ce scrutin permet d'actualiser le poids des syndicats de salariés dans les négociations collectives.

 

 

Un évènement donc important pour le dialogue sociale en entreprise, et pour lequel la mobilisation des salariés comme celle des employeurs est particulièrement scrutée. À la rentrée de septembre, le ministère du Travail avait déjà ouvert une plateforme pour permettre aux employés concernés de vérifier leur inscription sur les listes électorales. Cette fois, c'est au tour du patronat de sensibiliser ses adhérents aux enjeux de ces élections.

 

Mieux prendre en compte la voix des salariés

 

Dans un communiqué, l'Union des entreprises de proximité (U2P, dont est membre la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment - Capeb) affirme compter "sur une participation la plus élevée possible à cette élection afin que la voix des salariés des TPE soit mieux prise en compte par les partenaires sociaux dans les négociations de branche et dans les grandes négociations interprofessionnelles".

 

 

L'organisation patronale affirme s'être engagée "à améliorer la connaissance de ce scrutin en complément de la communication mise en place par le Gouvernement", ce qui se traduit "par une action auprès des chefs d'entreprise de proximité afin qu'ils facilitent le vote de leurs salariés". Concrètement, la chaîne YouTube de l'U2P propose ainsi des témoignages de son président, Michel Picon, et de différents entrepreneurs.

 

Espérant "une hausse du taux de participation à l'occasion de cette élection", elle rappelle que le dialogue professionnel entre employés et employeurs se décline aussi à d'autres niveaux qu'à l'échelon national. C'est notamment le cas au niveau local avec les Commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l'artisanat (CPRIA), et dans la vie quotidienne de l'entreprise avec les relations directes entre les salariés et leurs patrons.

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