"La conservation de ce matériau récent s'est révélée complexe, nécessitant une révision des techniques et des approches initiales", indique l'architecte. "Une approche pragmatique [de la restauration du béton] s'impose, privilégiant des interventions réversibles, afin de pouvoir les réexaminer et les adapter à mesure que les connaissances progressent."
Du béton géosourcé est mis en œuvre. L'entreprise Vicat a fourni des granulats issus de carrières locales afin de produire un béton sur mesure. "Nous avons cherché un béton compatible avec l'ancien et avons choisi du béton projeté par voie sèche pour remplacer le béton coffré sur les parties dont la réfection est apparue indispensable."
Le béton d'enrobage des armatures a été épaissi, passant de deux à quatre centimètres afin de garantir la pérennité des piliers restaurés. Les piliers ont été partiellement détruits et reconstruits.
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