CATASTROPHE. À Mayotte, certains des 30 architectes exerçant dans l'archipel français ont subi les dégâts du cyclone Chido. Le président du Conseil régional de l'Ordre des architectes (Croa) de La Réunion et Mayotte, Eric Hugel, et le président de l'antenne nationale, Christophe Millet, dressent un bilan provisoire.
Trois jours après le passage du cyclone Chido, l'archipel de Mayotte est dévasté. La catastrophe qui a touché le 14 décembre 2024 les îles qui composent ce territoire ultramarin français, situé entre Madagascar et la côte du Mozambique, a fait 21 morts et de nombreux dégâts. Mais le bilan est encore trop difficile à établir. Le préfet du département, François-Xavier Bieuville, redoute "plusieurs centaines" de morts, voire "quelques milliers". Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le 16 décembre qu'il décrétera un "deuil national" et qu'il se rendra à Mayotte "dans les prochains jours".
L'électricité et l'eau sont toujours indisponibles dans certaines zones et de nombreux habitants ont tout perdu. Certains des 30 architectes travaillant à Mayotte ne sont pas épargnés. Contacté par Batiactu, le président du Conseil régional de l'Ordre des architectes (Croa) de La Réunion et Mayotte, Eric Hugel, fait le point sur la situation actuelle.
Batiactu : Quelles informations avez-vous à ce stade ?
Eric Hugel : Nous avons peu d'informations. Nous arrivons péniblement à obtenir des nouvelles de nos confrères à Mayotte et n'avons pas encore réussi à joindre l'ensemble des architectes qui travaillent dans l'archipel. Notre objectif prioritaire est d'établirIl vous reste 68% à découvrir.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Déja abonné ? Se connecter
Abonnez-vous maintenant pour le lire dans son intégralité
Et bénéficiez aussi :
Et bénéficiez aussi :
D’un accès illimité à tous les articles de Batiactu
D’une lecture sans publicité
De toutes les interviews et analyses exclusives de la rédaction
GNR, logement, simplification : le BTP réagit au discours de Gabriel Attal
