Selon une étude des notaires, en 2016, plus d'un tiers des transactions immobilières a échappé aux professionnels de l'immobilier et ce malgré des formalités de plus en plus complexes. Détails.
De 32% en 2000 à 31% en 2016. En plus de 15 ans, le taux de transactions immobilières entre particuliers n'a guère bougé. C'est ce que révèle une étude des Notaires de France. Cette part des ventes entre particuliers est "soutenue par l'essor d'Internet", estime l'étude.
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Toutefois, les notaires s'étonnent que le nombre de transactions soit resté stable ces quinze dernières années alors que "le contexte est rendu plus complexe depuis la parution, en mars 2014, de la Loi ALUR, rendant la négociation plus délicate, chronophage et aléatoire". Ils rappellent que désormais le "délai de rétraction de 10 jours pour l'acheteur continue de courir aussi longtemps que toutes les pièces ne lui auront pas été notifiées ou remises en main propre" et que par conséquent tant qu'elles ne sont pas réunies "le futur acquéreur peut se désister et chercher un autre bien".
Des commissions trop élevées ?
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Pourquoi les particuliers choisissent-ils de ne pas passer par une agence ? Pour répondre à cette question, les notaires mentionnent une étude réalisée en novembre 2016 par CCML Benchmark Institut. Celle-ci analysait justement la cause de ce comportement. Elle révélait ainsi que 40% des particuliers évoquaient un montant trop élevé des commissions et une absence de perception du service rendu par les intermédiaires.
Les notaires en profitent de ces résultats pour se mettre en avant et rappellent, dans leur communiqué, que leurs honoraires de négociation sont en moyenne de 3,5%, soit "inférieur à la rémunération des agences immobilières". Ils mettent aussi en valeur leur "connaissance approfondie du marché immobilier et de ses mécanismes".