Les vendeurs et loueurs de matériels à la peine au second trimestre 2015

Les ventes de machines tirent l'activité vers le bas

Il faut effectivement remonter en 2010 pour observer une telle dégringolade de l'activité dans le domaine de la distribution du matériel. Au final, ce sont les ventes de machines qui tirent l'activité vers le bas, avec -14% pour le neuf et -15% pour l'occasion, ajoute l'étude chiffrée. "Le recul des ventes de neuf, qui représente près de 60% de l'activité des distributeurs, a contribué à baisser le chiffre d'affaires global à hauteur de 8 %", souligne également la note.

La location souffre également

Malgré tout, l'orientation a été plus favorable du côté de la location, dont le chiffre d'affaires n'a reculé que de -1 % au second trimestre 2015, souligne la note conjoncturelle du DLR. Elle explique justement cette baisse par "la variation de la valeur du parc de matériel."

 

Pour les loueurs, c'est ainsi la baisse du taux de rotation qui freine leur activité, indique le DLR. Par conséquent, les machines restent plus longtemps dans les parcs en raison d'une demande moins forte.

 

La Fédération ne dramatise pas la situation pour autant. Ces derniers chiffres font pressentir aux dirigeants un maintien de l'activité pour le prochain trimestre. A noter également, que la baisse prolongée chez les loueurs ne devrait pas avoir d'effet sur l'emploi à court terme, avance le baromètre DLR.

 

Autre constat : la note conjoncturelle se réjouit de la reprise de l'activité du côté du matériel de manutention industrielle et agricole, dont les activités de distribution et de location ont, dans l'ensemble, cru de 5% sur un an. "Cela va dans le bon sens, une amélioration semble se profiler dans les mois à venir pour le secteur des travaux publics", a également commenté la Fédération des distributeurs et loueurs de matériels de construction.

 

Vers des signes encourageants dans les prochains mois ?

 

Au final, les loueurs et les distributeurs de matériels rappellent dans un communiqué que "l'investissement continue de reculer mais à un rythme de plus en plus contenu." Et si la reprise est plus ou moins marquée d'après les secteurs clients, il en est un qui reste complètement à la marge : le BTP.

 

 

Avant de conclure sur une note optimiste : "Les premiers signes d'une reprise de l'activité enregistrés en cette première moitié de 2015 sont encourageants. Aux soutiens à la consommation que sont l'argent et l'énergie bon marché, devraient s'ajouter, dans les prochains mois, les effets attendus des politiques de soutien aux entreprises engagées par le Gouvernement. 2015 devrait aussi voir se concrétiser les premiers des 32 chantiers français du plan Juncker."