Face aux impressionnantes chutes d'eau sous la Canopée lorsqu'il pleut, la mairie de Paris a décidé de lancer prochainement une consultation d'entreprises pour réaliser des travaux d'étanchéité sur l'infrastructure, inaugurée en avril.
Depuis son inauguration, en avril 2016, la Canopée des Halles à Paris fait couler de l'encre… et un peu trop d'eau ! A peine l'infrastructure était-elle livrée que commerçants et usagers s'étonnaient des fuites d'eau dans les Halles. Des vidéos, postées sur les réseaux sociaux (voir en bas de l'article), montrent même des cascades d'eau s'écoulant à certains endroits. Face à ces critiques, la municipalité nous avait alors rétorqué qu'il "n'y a pas de fuites. La Canopée est présentée comme un espace extérieur, abrité, qui s'apparente à une place. Mais la structure n'a pas vocation à être imperméable", avait-elle précisé.
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De son côté, Dominique Hucher, le directeur du projet à la SemPariSeine, avait alors évoqué au Parisien, de potentielles corrections à apporter : "Il serait possible de faire des petits compléments de travaux pour fermer ces orifices". "C'est à la Ville d'en décider", avait-il ajouté.
Un coût estimé autour d'un millions d'euros
Depuis, l'eau a coulé sous… la Canopée, et la mairie de Paris a décidé d'apporter ces fameuses corrections. Afin de "boucher les endroits où l'eau pénètre trop dans les Halles", la ville va prochainement lancer une consultation d'entreprises. Le cahier des charges n'est pas encore complètement défini mais elle concernera des travaux d'étanchéité, nous a indiqué ce vendredi un responsable de la municipalité. Les architectes de la Canopée, Patrick Berger et Jacques Anziutti, seront bien entendu associés à ces travaux, nous a confirmé la Mairie de Paris.
Si l'enveloppe budgétaire pour ces travaux dépendra de la consultation des entreprises, le coût de ces "ajustements", tels qu'ils sont présentés, tournerait autour d'un million d'euros, nous a-t-on précisé. Une somme qui pourrait à nouveau agiter l'opinion. Rappelons que le prix de la nacelle dédiée au nettoyage des grandes verrières, d'un million et demi d'euros, avait déjà créé des crispations.
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Voici l'une des vidéos publiées :
"Une limite a été franchie concernant l'acceptabilité des projets" V.Lavergne (architecte)
