Il aura fallu plus six ans de travaux avant que les deux stations ne sortent de terre. Avec un peu de retard dû, dans un premier temps, à des difficultés dans la dernière acquisition foncière à effectuer côté Montrouge, puis au premier confinement de mars 2020 qui a mené à un arrêt total du chantier de plusieurs semaines.
Le projet représente un investissement de 406 millions d'euros. La région a apporté 60%, soit 240 millions et même 412 millions si l'on compte également le premier prolongement jusqu'à Mairie de Montrouge, indique Grégoire de Lasteyrie, vice-président d'Ile-de-France mobilités, qui a aussi salué la RATP pour avoir "tenu le budget, une belle prouesse qui j'espère fera des émules". L'Etat a participé à hauteur de 25,7% et le Département 14,3%.
Automatisation en cours
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Catherine Guillouard a aussi tenu à souligner l'exploit technique réalisé "car nous construisions le prolongement en même temps que nous automatisions complètement la ligne." Changement de signalisation, installations de portes palières, réhaussement des quais dans les stations existantes sont notamment en cours. L'automatisation devrait être opérationnelle fin 2023. La 4 sera la 3e ligne automatisée du réseau RATP, ce qui lui permettra plus de régularité, avec un train toutes les 1min45.