Bien que la mise en place du prélèvement à la source ait été reportée d'un an, la direction générale des finances publiques vient de lancer une phase de test et invite le maximum de futurs collecteurs à y participer. Précisions.
Vivement critiqué par les dirigeants d'entreprises, le prélèvement à la source sera bien mis en œuvre par le gouvernement. Pas au 1er janvier 2018 comme cela était prévu mais un an plus tard pour laisser le temps à chacun de s'organiser. A cette fin, la Direction générales des finances publiques a lancé début juillet une phase de test. L'objectif est de faire "fonctionner les échanges entre les collecteurs (entreprises, collectivités territoriales, caisses de retraite, éditeurs de logiciels…)" et "de s'assurer que le dispositif est efficace techniquement sans complexité pour les entreprises", précise la DGFiP dans un communiqué qui espère une participation la plus large possible afin "de renforcer la sécurisation de l'ensemble du système". L'administration vante les atouts de cette expérimentation : "en vous portant candidat à cette phase pilote, vous prenez de l'avance et vous jouerez un rôle important dans la préparation du prélèvement à la source dans les meilleures conditions de sûreté et d'efficacité".
Une page d'information est disponible sur http://www.prelevementalasource.gouv.fr/phasetest. Toutefois, le DGFiP , recommande à chaque collecteur de prendre contact, au préalable, avec son éditeur de logiciel de paie pour vérifier la date à laquelle pourra être lancée cette opération et dans quelles conditions il pourra l'accompagner.
Pour participer à ce pilote, les entreprises doivent ensuite s'inscrire sur le site Dns-info et les toutes les autres catégories de collecteurs ont "rendez-vous sur le site Net-entreprises.