CONTESTATION. Samedi 17 mars 2018, des riverains et de nombreux élus ont manifesté contre les nuisances émises par la nouvelle ligne à grande vitesse Rennes-Le Mans à Savigné-l'Évêque dans la Sarthe.

"Rendez le calme que vous nous avez pris" ou "LGV = Ligne Grand Vacarme" sont deux des slogans clamés par les manifestants contre les nuisances de la nouvelle ligne à grande vitesse reliant Rennes et le Mans. Le 17 mars 2018, des riverains accompagnés d'élus en écharpe ont demandé une baisse de la vitesse du TGV à 250 km/h au lieu de 320 km/h actuellement. Ils demandent également des réparations auprès du constructeur et gestionnaire de la LGV, Eiffage Rail Express (ERE) : "Eiffage n'a pas fait son travail, Eiffage n'a pas mis les protections sonores prévues, Eiffage n'a pas enterré les lignes là où elle aurait dû, donc il faudrait que Eiffage paye et ça va coûter très cher", déclare Laure Artru, membre du collectif de représentation des intérêts de riverains (CRI). La SNCF a confié à ERE l'entretien et le renouvellement de la LGV jusqu'à 2036.

 

Afin de montrer leur mécontentement, les manifestants se sont rendus sur le pont surplombant la LGV pour siffler les trains qui passaient et allumer des fumigènes. En plus des nombreuses pancartes brandies par les personnes présentes, un faux cadavre a été accroché aux barrières du pont avec un message "La LGV m'a tué" autour du cou. Laure Artru ajoute : "Beaucoup de gens sont désespérés : leur santé est en danger, ils sont dépressifs, ils n'en peuvent plus, mais ils ne sont pas là aujourd'hui, ils n'ont pas eu le courage de venir".

 


 

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