PRÉSIDENTIELLE 2022. Un sondage Occurrence pour NGE met en lumière les préoccupations des jeunes durant cette période d'élection présidentielle. Il en ressort que ceux travaillant dans la construction sont davantage confiants dans l'avenir.
De quoi se préoccupent le plus les jeunes, en vue de l'élection présidentielle à venir ? Dans un sondage réalisé par Occurrence pour NGE* auprès de 2.000 personnes âgées de 18-35 ans, l'éducation et la formation, l'environnement, la protection sociale, l'emploi et le logement arrivent en tête. Les jeunes travaillant dans le BTP ont la particularité de classer l'environnement comme le sujet le plus important, suivi par la protection sociale et le logement.
50% de la jeunesse du BTP a confiance dans l'avenir
La moitié des jeunes de la construction disent par ailleurs "avoir confiance dans l'avenir", contre 44% de l'ensemble des jeunes. Ils sont 29% à penser que leurs enfants vivront mieux qu'eux, contre 22% de la totalité des répondants. Surtout, 71% des personnes travaillant dans le BTP affirment faire un métier utile pour la société. Ce qui les place en quatrième position, après les secteurs de la recherche (83%), de l'énergie et de la fonction publique (76%). "Pour la moitié des répondants, l'engagement est une question de choix individuel, à la portée de tout un chacun", ajoute le sondage, indiquant que 54% des jeunes du BTP assuraient que "s'engager pour l'intérêt général est accessible à tout le monde et qu'il suffit de le vouloir".
Au moment de se rendre aux urnes pour élire le futur chef d'État, la jeunesse du BTP considère que les enjeux qui compteront le plus seront, dans l'ordre des priorités, l'environnement, l'éducation et la formation, la protection sociale, l'emploi, le pouvoir d'achat puis le logement. Plus d'un jeune sur deux du BTP regrette que l'environnement, la formation et le logement ne soient pas assez présents dans les débats et programmes des candidats à l'élection présidentielle 2022.
Une moindre croyance aux actions collectives
Pour agir concrètement, les 2.000 répondants jugent que plusieurs moyens d'action sont efficaces, tels que la création d'un commerce de proximité (69%), la création d'une entreprise à vocation sociale et solidaire (63%), les cagnottes en ligne pour contribuer au financement de projets (63%), le vote (57%), la création d'une start-up (57%) et l'adhésion à une association (53%). Ils croient en revanche moins aux notions d'actions collectives, comme le recours à la grève (46%) ou à la manifestation (41%). "Les actions 'violentes' (1%) ou de désobéissance (28%) sont jugées comme étant les moins efficaces par les jeunes", analyse l'étude. Ils préfèrent montrer leur soutien via une pétition (39%), des regroupements collectifs sur les réseaux sociaux (38%) ou adhérer à un syndicat (37%). Chez les jeunes de la construction, ce sont surtout les cagnottes en ligne (72%), la création d'un commerce de proximité (73%) ou le lancement d'une start-up (66%) qui sont estimés efficaces. Dans les faits, 68% des jeunes du BTP déclarent avoir déjà voté, avoir déjà signé une pétition (54%) ou avoir manifesté (38%).
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Enfin, "la sécurité et l'immigration ne font pas partie du top 6 des sujets des jeunes", à la différence des Français en général. Quant à l'environnement, il est "dans le top 2 des jeunes mais n'est qu'en 6ème position chez les Français".
* Enquête publiée en février 2022 et menée au mois de janvier dernier auprès d'un échantillon de 2.000 répondants représentatifs de la population française métropolitaine (genre, CSP, lieu de résidence), âgés de 18 ans à 35 ans.