Bruno Linéatte, le directeur de la R&D de Bouygues Construction en charge des modes constructifs, dévoile : "L'impression 3D est un atout supplémentaire et non pas une solution se substituant aux modes constructifs d'aujourd'hui. Elle ouvre un champ d'expérimentation incroyable pour le gros œuvre". Un point de vue que partage l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), qui s'est penché sur le sujet. Dans une note, rendue le jour même de l'inauguration de la maison nantaise, les membres de l'équipe coordonnée par la députée Huguette Tiegna, ingénieure, précisent : "La fabrication additive n'a pas vocation à remplacer les méthodes de fabrication classiques (…) Les techniques d'impression 3D viennent en complément des méthodes classiques de fabrication et ouvrent de nouvelles possibilité de production. Le choix par l'industriel du procédé dépend des exigences en termes de coûts, délais, qualité ou complexité du produit".