Le gouvernement de Silvio Berlusconi va dégager un budget de 17,8 milliards pour la construction d'infrastructures dans le pays, comme ce pont suspendu entre la Péninsule et la Sicile, qui sera le plus grand du monde.
L'Italie voit grand ! Ainsi, dans le cadre d'une politique de grands travaux, le Comité interministériel pour la programmation économique (CIPE) a donné son feu vert au déblocage de 17.8 milliards d'euros: 16.6 milliards déjà annoncés en décembre (8.510 milliards de fonds publics et 8.090 de contributions privées) auxquels vient s'ajouter 1,2 milliard destiné aux établissements scolaires et aux prisons.
En outre, les fonds seront utilisés pour, notamment, la construction d'un pont sur le détroit de Messine, qui reliera la Sicile au reste de l'Italie, une promesse électorale de Silvio Berlusconi, a indiqué l'AFP. D'ores et déjà, une polémique est née quant au 1,3 milliard d'euros dédiés à ce projet pharaonique. En effet, l'ouvrage, long de 3.690 mètres et suspendu à 64 mètres au-dessus de la mer, a un coût total de 6 milliards d'euros.
L'ancien gouvernement de Romani Prodi avait abandonné ce projet le jugeant "inutile" et l'opposition s'est interrogée vendredi sur le caractère prioritaire de cette infrastructure à laquelle les défenseurs de l'environnement sont opposés, relate l'AFP.
En outre, les fonds seront utilisés pour, notamment, la construction d'un pont sur le détroit de Messine, qui reliera la Sicile au reste de l'Italie, une promesse électorale de Silvio Berlusconi, a indiqué l'AFP. D'ores et déjà, une polémique est née quant au 1,3 milliard d'euros dédiés à ce projet pharaonique. En effet, l'ouvrage, long de 3.690 mètres et suspendu à 64 mètres au-dessus de la mer, a un coût total de 6 milliards d'euros.
L'ancien gouvernement de Romani Prodi avait abandonné ce projet le jugeant "inutile" et l'opposition s'est interrogée vendredi sur le caractère prioritaire de cette infrastructure à laquelle les défenseurs de l'environnement sont opposés, relate l'AFP.
Enfin, 800.000 euros sont également destinés à la poursuite des travaux du "Moïse", système de digue devant protéger Venise de la montée des eaux.
Les grandes lignes de ces investissements avaient été dévoilées le 18 décembre dernier, l'opposition ayant alors mis en doute la nouveauté des financements estimant qu'une grande partie de l'enveloppe avait été programmée dès 2007.