Le Conseil de surveillance de la société du Canal Seine-Nord Europe s'est réuni ce jeudi 20 avril pour la première fois. Il a élu Rémi Pauvros, député du Nord, à sa présidence et Gérald Darmanin, vice-président du conseil régional des Hauts-de-France, à la vice-présidence.
Le Canal Seine-Nord avance. Le secrétaire d'Etat chargé des Transports, Alain Vidalies, a salué la tenue de la première réunion du Conseil de surveillance de la société du projet. C'est Rémi Pauvros, le député du Nord, qui a été porté à sa tête, tandis que Gérald Darmanin, du conseil régional des Hauts-de-France, a été élu vice-président.
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Le ministère s'enorgueillit d'avoir relancé et reconfiguré le projet, "obtenant notamment en 2015 un financement européen à hauteur de 40 % du coût des travaux pour 2014-2019". Selon le cabinet d'Alain Vidalies, l'engagement de l'Etat et des collectivités ont "permis la signature du protocole de financement et de gouvernance le 13 mars 2017". Le décret relatif à la société du Canal Seine-Nord Europe est paru au Journal Officiel dans la foulée, le 30 mars, marquant une étape déterminante dans la concrétisation du projet.
Un chantier à 5,7 Mrds €
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Les premiers travaux pourront être engagés prochainement, comme l'avait annoncé Manuel Valls en novembre dernier, et comme l'avait confirmé le chef de l'Etat, le 5 avril 2017. Pour rappel, l'infrastructure de transport fluvial empruntera en partie le tracé de l'actuel canal du Nord, entre la vallée de l'Oise et le canal Dunkerque-Escaut. Mais ses voies navigables seront portées d'une largeur de 14-17 mètres à 54 mètres, afin de permettre le passage et le croisement de convois de plus fort gabarit. De nombreux ouvrages d'art devront être construits, dont six écluses et une soixantaine de ponts routiers ou ferroviaires. Le budget total s'élèvera à 5,7 Mrds €, dont 1,8 Mrds € apportés par l'Union européenne, 1 Mrd € par l'Etat et 1 Mrd € par les collectivités, plus des emprunts. La mise en service est espérée pour 2023.