EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE. Les pouvoirs publics et le plan bâtiment durable viennent de lancer un appel à idées concernant la fiabilisation du Diagnostic de performance énergétique. Un point névralgique pour assurer la transition énergétique dans le secteur de la construction.

C'est un dispositif qui fait l'objet de débats passionnés depuis son introduction, il y a plus de dix ans : le diagnostic de performance énergétique (DPE). Jugé peu fiable par de nombreux acteurs, la loi Elan promulguée cette année vient pourtant renforcer son rôle en le rendant "opposable" - et non plus seulement "informatif" - en 2021. La condition sine qua non de l'entrée en vigueur de cette opposabilité est évidente : cet outil doit être reconnu efficace et crédible par tous les acteurs avant la date prévue. D'où le lancement, ce 20 décembre 2018, d'un appel à contributions auprès des acteurs à ce sujet (pour participer à cette consultation, cliquez ici). Le débat est ouvert jusqu'au 1er février 2019.

 

 

Mise à jour de la méthode de calcul ?

 

Plusieurs pistes sont déjà dans le viseur des pouvoirs publics pour fiabiliser le DPE : "la mise à jour de la méthode de calcul conventionnel, la révision du format du document (étiquette énergie, prise en compte des émissions de gaz à effet de serre...), l'amélioration des recommandations, le guide à destination des diagnostiqueurs...". Une réunion conclusive de cette phase de concertation se tiendra le 19 février, en présence des contributeurs.

 

 

 

"Ce qui est prévu dans la loi Elan, c'est que l'opposabilité soit introduite en janvier 2021", rappelait récemment Jérôme Gatier, directeur du plan bâtiment durable. "Le DPE ne sera alors plus purement informatif, ce qui suppose une amélioration et une fiabilisation de l'outil lui-même, de sa méthode de calcul, et des compétences des professionnels qui le mettent en œuvre."

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