Quelque 380.000 établissements sont rentrés dans une démarche d'accessibilité, a annoncé la secrétaire d'Etat en charge des personnes handicapées qui a dressé un premier bilan des agendas d'accessibilité programmée (Ad'AP) mis en place par le Gouvernement.
Alors que le Gouvernement a instauré le 1er janvier 2015, l'agenda d'accessibilité programmée (Ad'AP), correspondant à un engagement de réaliser des travaux dans un délai déterminé, de les financer et de respecter les règles, Ségolène Neuville , secrétaire d'Etat en charge des personnes handicapées a dressé, le 21 janvier 2016, un premier bilan du dispositif, au cours d'une visite organisée dans des commerces de proximité du 15ème arrondissement Paris.
Suite à son entrée en vigueur, les 70% des établissements non accessibles avaient jusqu'au 27 septembre 2015 pour déposer leur agenda d'accessibilité programmée (AD'AP). Ce dernier est un "document de programmation pluriannuelle qui précise la nature des travaux et leur coût et engage le gestionnaire d'établissement qui le signe à réaliser les travaux dans un délai de 1 à 3 ans. Son dépôt est obligatoire, il se fait en Mairie ou en Préfecture et se matérialise par un formulaire Cerfa simplifié."
Au final, un premier bilan issu des remontées préfectorales établit que près de 380.000 établissements sont rentrés dans une démarche d'accessibilité. "Si l'on ajoute les 300.000 qui sont déjà accessibles, il reste donc environ 320.000 établissements qui n'ont pas satisfait à leurs obligations, signale le ministère. Pour ceux là, une instruction à été passée aux Préfets afin qu'ils s'engagent."
à lire aussi
"Une vraie prise de conscience que l'accessibilité est un investissement"
Se réjouissant de l'engagement des nouveaux-venus, elle a conclu : "Cela prouve que des politiques publiques pilotées et concrètes sont plus efficaces que des grandes déclarations. Cela prouve aussi qu'aujourd'hui, il y a une vraie prise de conscience que l'accessibilité est un investissement facile à réaliser et qu'elle permet d'attirer de nouveaux clients. Les retardataires peuvent encore déposer leur dossier avant que les premières sanctions ne tombent."