QUESTIONNAIRE. Les pouvoirs publics organisent une concertation autour de la définition du rôle d'accompagnateur rénov', inclus dans la loi Climat et résilience. Les acteurs ont jusqu'au 25 juillet pour faire entendre leur voix.
Du 1er au 25 juillet 2021, les pouvoirs publics lancent une concertation au sujet de l'accompagnateur rénov'. Ce nouveau rôle, celui d'accompagner un particulier durant toutes les étapes d'un projet de rénovation énergétique bénéficiant d'aides publiques, est intégré dans le projet de loi Climat et résilience, actuellement en discussion au Parlement. Il pourrait voir le jour en 2023-2024. Un questionnaire vient ainsi d'être lancé (accessible en cliquant ici), se voulant être une "première étape d'un processus de co-construction du futur paysage de l'offre d'accompagnement à la rénovation", est-il précisé. L'un des défis devant être relevés pour assurer le succès du dispositif, est d'opérer un chaînage entre la mission d'information/conseil (conseil technique, financier et prescription travaux), la mission d'accompagnement une fois la décision de travaux effectuée et enfin celle de de maîtrise d'œuvre.
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Un gain minimal de performance énergétique de 35%
Dans un document de présentation générale du dispositif d'accompagnement, les pouvoirs évaluent le coût moyen de ce service à 1.200 euros HT, avec une possible augmentation jusqu'à 3-4.000 euros pour certaines opérations complexes comme un cadre d'habitat indigne ou l'atteinte d'un niveau BBC. Il devrait être, au moins en partie, pris en charge par les certificats d'économie d'énergie. Il est par ailleurs prévu de soumettre le recours à un accompagnateur à un gain de performance énergétique minimal de 35% "par rapport à la consommation conventionnelle annuelle en énergie primaire avant travaux". Ce rôle serait ouvert aux acteurs disposant de certaines qualifications, comme le RGE offre globale, mais concernerait aussi les auditeurs, les professionnels des espaces Faire ou les architectes "disposant de compétences en évaluation énergétique".
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Le suivi de ces accompagnateurs rénov' pourrait se matérialiser par un contrôle des compétences sur la base de référentiels existants, la mise en place d'une politique de contrôle des prestations a posteriori, ou encore le suivi des signalements de la part des acteurs. Le retrait ou la suspension du titre d'accompagnateur rénov' serait possible en cas de contrôles non satisfaisants.