Selon la Banque mondiale, le Zimbabwe doit insuffler 9 milliards d'euros dans son secteur énergétique afin de pallier les coupures d'électricité, véritable frein à l'activité économique du pays.
La Banque mondiale a indiqué que le Zimbabwe devait obtenir 9 milliards d'euros pour remettre à niveau son secteur énergétique.
La perspective pour le Zimbabwe «de tirer profit de tout son potentiel semble encore très éloignée», a déclaré mercredi à Harare la représentante local de la Banque mondiale, Kundhavi Kadiresan, lors d'une conférence de presse.
La perspective pour le Zimbabwe «de tirer profit de tout son potentiel semble encore très éloignée», a déclaré mercredi à Harare la représentante local de la Banque mondiale, Kundhavi Kadiresan, lors d'une conférence de presse.
En effet, le Zimbabwe a besoin de 2.200 mégawatts par mois, mais n'en produit que 1.300 MW, et importe du courant de la République démocratique du Congo (RDC). Afin de résoudre le problème, le pays vient d'annoncer une augmentation spectaculaire et immédiate de 31% des tarifs de l'électricité.
Outre le secteur énergétique, le Zimbabwe doit également s'occuper de son réseau routier, a précisé la représentante local de la Banque mondiale. Sans oublier le secteur de l'industrie : «La plupart des industries manufacturières ont des machines très anciennes, dépassées. Il est très difficile pour le Zimbabwe d'être très compétitif», a-t-elle conclu.