Dans le cadre de la semaine du développement, revenons sur le parcours d’un éco-constructeur : Yannick Le Guiner. Parmi ses réalisations : auvent en bois, pergola, mobilier en carton de récup’…Le tout élaboré en association avec des jeunes déscolarisés avec l’objectif dans leur faire intégrer une entreprise dans l’artisanat. Découvrez le parcours de ce «créateur social».
Place à l’insertion ! Tel pourrait être la devise de Yannick Le Guiner. Ce designer-créateur a décidé d’allier sa passion pour la création à l’aide aux jeunes en difficultés sociales et professionnelles.
D’ailleurs, il n’a pas hésité à tout plaquer pour monter l’association Appel d’Aire en 1997, qui a pour objectif de «redonner le goût du travail aux jeunes». Sans même avoir obtenu son diplôme, il se lance dans l’aventure avec l’ambition de faire travailler des détenus sur l’aménagement d’un square à Tourcoing. «Ce projet entrait dans ma formation mais j’étais tellement motivé que j’ai tout abandonné pour m’y consacrer pleinement». C’est dans le centre pénitentiaire de Loos près de Lille que les prisonniers ont été recrutés pour participer à ce chantier extérieur. Au programme : réflexion et élaboration de bancs, jeux pour enfants sur ressorts, sièges… Au final, cette démarche aura permis à certains détenus de décrocher un CAP métallerie. Durant cette période, Yannick Le Guiner a emmagasiné des connaissances en métallerie: «j’ai été formé sur le tas par le chef d’atelier de prison qui m’a dispensé de nombreuses bases d’artisanat».
Un atelier de métallerie et de bois
Après plusieurs chantiers participatifs et citoyens dans le nord mais également à Givors (69), Appel d’Aire a migré à Marseille, mettant en place 2 ateliers : un de métallerie et un de boiserie. Autodidacte, Yannick Le Guiner tient à souligner que l’association «délivre aucune formation professionnelle aux jeunes» toutefois elle s’appuie sur la soudure et la métallerie pour donner envie aux jeunes de créer des objets concrets pour une collectivité. Et si les jeunes arrivent par la suite à intégrer une entreprise dans l’artisanat, le pari est alors gagné pour l’association.
«Plus à l’aise dans un atelier que devant un ordinateur !»
Mais quelle est l’approche du designer ? «Je travaille en suivant une démarche classique. Je griffonne des plans. Et puis après avec les jeunes, on réalise des maquettes en carton. Vient ensuite la partie essentielle : la pratique. Quant à moi, je suis en atelier deux fois par semaine». Concernant la manière d’appréhender son métier, Yannick Le Guiner ne s’en cache pas, il est «plus à l’aise dans un atelier que devant un ordinateur !»
Collaborant avec les communes et les associations de quartiers, Appel d’Aire ne manque ni de projets : serre bioclimatique, auvent, abri, préau, tables de jardin… ni d’idées. Pour preuve, l’association vient tout juste de se lancer dans l’éco-conception en créant un pôle Eco-Design. Celui-ci vise la construction et la commercialisation d’une gamme de mobiliers éco-design réalisée par des artisans de la région. Yannick Le Guiner espère ainsi atteindre l’objectif de «réunir les trois piliers du développement durable : l’économie, l’environnement et la social».
Découvrez les créations originales de Yannick Le Guiner, en cliquant ici
D’ailleurs, il n’a pas hésité à tout plaquer pour monter l’association Appel d’Aire en 1997, qui a pour objectif de «redonner le goût du travail aux jeunes». Sans même avoir obtenu son diplôme, il se lance dans l’aventure avec l’ambition de faire travailler des détenus sur l’aménagement d’un square à Tourcoing. «Ce projet entrait dans ma formation mais j’étais tellement motivé que j’ai tout abandonné pour m’y consacrer pleinement». C’est dans le centre pénitentiaire de Loos près de Lille que les prisonniers ont été recrutés pour participer à ce chantier extérieur. Au programme : réflexion et élaboration de bancs, jeux pour enfants sur ressorts, sièges… Au final, cette démarche aura permis à certains détenus de décrocher un CAP métallerie. Durant cette période, Yannick Le Guiner a emmagasiné des connaissances en métallerie: «j’ai été formé sur le tas par le chef d’atelier de prison qui m’a dispensé de nombreuses bases d’artisanat».
Un atelier de métallerie et de bois
Après plusieurs chantiers participatifs et citoyens dans le nord mais également à Givors (69), Appel d’Aire a migré à Marseille, mettant en place 2 ateliers : un de métallerie et un de boiserie. Autodidacte, Yannick Le Guiner tient à souligner que l’association «délivre aucune formation professionnelle aux jeunes» toutefois elle s’appuie sur la soudure et la métallerie pour donner envie aux jeunes de créer des objets concrets pour une collectivité. Et si les jeunes arrivent par la suite à intégrer une entreprise dans l’artisanat, le pari est alors gagné pour l’association.
«Plus à l’aise dans un atelier que devant un ordinateur !»
Mais quelle est l’approche du designer ? «Je travaille en suivant une démarche classique. Je griffonne des plans. Et puis après avec les jeunes, on réalise des maquettes en carton. Vient ensuite la partie essentielle : la pratique. Quant à moi, je suis en atelier deux fois par semaine». Concernant la manière d’appréhender son métier, Yannick Le Guiner ne s’en cache pas, il est «plus à l’aise dans un atelier que devant un ordinateur !»
Collaborant avec les communes et les associations de quartiers, Appel d’Aire ne manque ni de projets : serre bioclimatique, auvent, abri, préau, tables de jardin… ni d’idées. Pour preuve, l’association vient tout juste de se lancer dans l’éco-conception en créant un pôle Eco-Design. Celui-ci vise la construction et la commercialisation d’une gamme de mobiliers éco-design réalisée par des artisans de la région. Yannick Le Guiner espère ainsi atteindre l’objectif de «réunir les trois piliers du développement durable : l’économie, l’environnement et la social».
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Vous êtes artisan et vous souhaitez témoigner de votre savoir-faire et de votre passion. Ecrivez-nous : redac.batiactu@capinfopro.com
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