CLIMAT. La plupart des villes ont adopté des mesures de végétalisation. Mais cela ne suffit pas à rendre les territoires plus durables et adaptables aux effets du dérèglement climatique.
Les effets du changement climatique sont déjà bien visibles en France et dans le monde. Inondations et sécheresse à répétition, canicules prolongées… Ces phénomènes ont des conséquences sur les conditions de vie des populations urbaines. Paris est, par exemple, "la capitale européenne la plus exposée en cas de canicule", indique la Cour des comptes dans son rapport annuel publié ce mardi 12 mars 2024. La juridiction s'est penchée sur la question de l'adaptation des villes à l'augmentation des températures, et les stratégies mises en place.
Des diagnostics "souvent incomplets et datés"
Il en ressort que les "collectivités urbaines ont adopté tardivement des stratégies d'adaptation au changement climatique qui ne répondent que partiellement aux enjeux identifiés", selon le rapport. "Les mesures prises par les villes face au changement climatique doivent s'inscrivent dans une stratégie décrite par des documents territoriaux de planification. Fondée sur des diagnostics souvent incomplets et datés, cette stratégie est aujourd'hui éclatée entre divers documents, pas toujours cohérents entre eux, qui appellent une simplification drastique."
Les études sectorielles sur lesquelles se fondent ces diagnostics ne tiennent pas compte des hypothèses de changement climatique, souligne la juridiction. C'est notamment le cas du plan de gestion des risques d'inondation des districts hydrographiques Rhin et Meuse 2022-2027, qui "ne donne aucune directive
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