La villa construite à l'extrême pointe du cap d'Antibes par le " prince du béton " Christian Pellerin va être détruite, mettant un terme à l'un des plus importants scandales immobiliers de ces dernières années.
La direction départementale de l'Equipement des Alpes-Maritimes vient de publier un appel d'offres pour la démolition de cette villa qui a fait couler beaucoup d'encre et la remise en état des terrains environnant le phare de l'Ilette, à l'extrême pointe du cap d'Antibes (l'un des plus beaux emplacements de toute la Côte d'Azur !).
Pour mémoire, rappelons que le promoteur immobilier Christian Pellerin, ancien patron du groupe SAARI-SERI et bâtisseur d'une bonne partie des tours du quartier de La Défense, avait été condamné le 13 juin 2000 par la cour d'Appel d'Aix-en-Provence à deux ans de prison, dont un ferme, pour cette affaire. Le motif : cet intime de François Mitterrand avait construit une somptueuse villa de 1 650 m2 dans une zone protégée et avec un permis de 72 m2.
Dans son édition électronique, le quotidien L'Humanité rappelle les grandes lignes de ce scandale : du terrain " acheté que 7 millions à une vieille dame qui fut d'ailleurs payée en anciens francs ! ", aux " travaux pharaoniques pour une construction tellement importante qu'elle avait amené la DDE a procéder au rehaussement (de 4 mètres) du phare de l'Ilette ! ", en passant par le montant de la facture. Le quotidien affirme que les travaux réalisés par Campenon Bernard n'auraient coûté qu'une trentaine de millions pour une facture estimée à plus de 170 millions de francs.
Pour mémoire, rappelons que le promoteur immobilier Christian Pellerin, ancien patron du groupe SAARI-SERI et bâtisseur d'une bonne partie des tours du quartier de La Défense, avait été condamné le 13 juin 2000 par la cour d'Appel d'Aix-en-Provence à deux ans de prison, dont un ferme, pour cette affaire. Le motif : cet intime de François Mitterrand avait construit une somptueuse villa de 1 650 m2 dans une zone protégée et avec un permis de 72 m2.
Dans son édition électronique, le quotidien L'Humanité rappelle les grandes lignes de ce scandale : du terrain " acheté que 7 millions à une vieille dame qui fut d'ailleurs payée en anciens francs ! ", aux " travaux pharaoniques pour une construction tellement importante qu'elle avait amené la DDE a procéder au rehaussement (de 4 mètres) du phare de l'Ilette ! ", en passant par le montant de la facture. Le quotidien affirme que les travaux réalisés par Campenon Bernard n'auraient coûté qu'une trentaine de millions pour une facture estimée à plus de 170 millions de francs.