Les sinistrés de la tempête Xynthia, en Vendée, ont désormais jusqu'au 1er décembre pour décider s'ils acceptent la proposition de rachat de leur maison par l'Etat. Mais certains seront de toute façon expropriés.
Les victimes de la tempête Xynthia auront quelques jours supplémentaires pour décider s'ils acceptent ou refusent les propositions de rachat de leurs maisons par l'Etat. L'ancien ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, avait fixé la date butoir au 18 novembre, mais sa successeuse Nathalie Kosciusko-Morizet, fraichement arrivée à son poste, a décalé la date au 1er décembre.
Selon les derniers chiffres du ministère, 823 biens situés à la Faute-sur-mer et l'Aiguillon-sur-mer sont concernés par les propositions de rachat, dont 807 ont été visités par les experts pour une estimation. Sur ces maisons, 799 ont fait l'objet d'une proposition chiffrée de rachat, et 666 propriétaires ont accepté la proposition. Pour le moment, 10 ont refusé cette proposition et 123 ne se sont pas encore prononcés. A l'heure actuelle, 293 maisons ont déjà été rachetées par l'Etat.
Mais les propriétaires qui auront définitivement refusé l'offre de l'Etat feront ne pourront pas forcément rester dans leur maison. En effet, ceux dont la maison fait partie des 632 maisons définitivement intégrées dans les «zones d'expropriations» définies par l'Etat feront l'objet d'une procédure légale d'expropriation et, à terme, d'expulsion.
En revanche, ceux dont les maisons sont situées dans les «zones de solidarité» pourront conserver leur maison, à condition de procéder aux aménagements de sécurité rendus obligatoires par les Plans de prévention des risques d'inondation (PPRI), actuellement en phase de consultation.