Lors d'une intervention à la chambre des Communes jeudi, John Prescott, vice-Premier ministre britannique, a reconnu ne pas avoir payé d'impôts locaux sur sa résidence officielle londonienne depuis 1997, mais s'est défendu en parlant d'«une erreur faite par inadvertance».
Devant les députés, le vice-Premier ministre a reconnu que les 3.850 livres (5.600 euros) de la «Council tax» (l'impôt payé localement par les Britanniques) dues au titre de son appartement londonien d'Admiral House avaient été versées par le contribuable. Mais il a précisé qu'il avait remboursé cette somme de sa poche et qu'il avait demandé à ce que la Council Tax soit désormais adressée à son nom, à son domicile.
Une situation qui contraste singulièrement avec la rigueur de la justice britannique pour les mauvais payeurs de la «council tax». En septembre 2005, Sylvia Hardy, 73 ans, une retraitée d'Exeter, dans le sud-ouest de l'Angleterre, avait ainsi été condamnée à une peine de sept jours de prison ferme pour ne pas avoir versé 53,71 livres (78,59 euros) d'arriérés. Elle avait été libérée au bout de deux jours, suite à une vaste campagne en sa faveur.
Une situation qui contraste singulièrement avec la rigueur de la justice britannique pour les mauvais payeurs de la «council tax». En septembre 2005, Sylvia Hardy, 73 ans, une retraitée d'Exeter, dans le sud-ouest de l'Angleterre, avait ainsi été condamnée à une peine de sept jours de prison ferme pour ne pas avoir versé 53,71 livres (78,59 euros) d'arriérés. Elle avait été libérée au bout de deux jours, suite à une vaste campagne en sa faveur.