Victime depuis lundi dune vague de froid exceptionnelle, la Russie a été contrainte dutiliser au maximum ses ressources énergétiques, si bien que le géant gazier Gazprom ne serait plus en mesure de répondre complètement aux demandes de ses clients européens.
Depuis lundi soir, des masses d'air froid venant de Sibérie se sont abattues sur le pays, et dans la région de Moscou les températures ont plongé sous les -30°C. Les besoins sur le marché intérieur se sont donc envolés, obligeant Gazprom à fournir aux Russes 40% de plus que d'ordinaire.
Pour pouvoir assurer à la fois ses livraisons à la population et ses exportations, Gazprom a intimé aux centrales thermiques fonctionnant au gaz l'ordre de recourir à des sources d'énergie alternatives comme le mazout. Mais le groupe n'en est pas moins dans l'impossibilité de répondre à toutes les commandes étrangères, en hausse ces derniers temps. «Nous remplissons nos obligations contractuelles auprès de nos partenaires européens» mais «nous ne pouvons pas répondre à toutes leurs demandes», a reconnu Sergueï Kouprianov, interrogé par l'AFP, porte-parole du groupe qui fournit 25% de la consommation européenne de gaz.
Plusieurs pays, à commencer par l'Italie, ont déjà été affectés par les difficultés du groupe russe, constatant mercredi une baisse des livraisons par rapport aux volumes fournis ces derniers jours. «Nous faisons face en utilisant les réserves qui sont importantes», a relevé le ministre italien de l'Industrie, Claudio Scajola, en assurant ses concitoyens qu'il n'y avait «pas de motif à préoccupation pour les prochaines semaines».
Pour la deuxième fois depuis le début de l'année, le numéro un mondial du secteur donne donc des inquiétudes aux Européens, relativement dépendants du gaz russe. Début janvier, ses livraisons à l'Europe avaient diminué momentanément suite à un grave conflit avec l'Ukraine.
Pour pouvoir assurer à la fois ses livraisons à la population et ses exportations, Gazprom a intimé aux centrales thermiques fonctionnant au gaz l'ordre de recourir à des sources d'énergie alternatives comme le mazout. Mais le groupe n'en est pas moins dans l'impossibilité de répondre à toutes les commandes étrangères, en hausse ces derniers temps. «Nous remplissons nos obligations contractuelles auprès de nos partenaires européens» mais «nous ne pouvons pas répondre à toutes leurs demandes», a reconnu Sergueï Kouprianov, interrogé par l'AFP, porte-parole du groupe qui fournit 25% de la consommation européenne de gaz.
Plusieurs pays, à commencer par l'Italie, ont déjà été affectés par les difficultés du groupe russe, constatant mercredi une baisse des livraisons par rapport aux volumes fournis ces derniers jours. «Nous faisons face en utilisant les réserves qui sont importantes», a relevé le ministre italien de l'Industrie, Claudio Scajola, en assurant ses concitoyens qu'il n'y avait «pas de motif à préoccupation pour les prochaines semaines».
Pour la deuxième fois depuis le début de l'année, le numéro un mondial du secteur donne donc des inquiétudes aux Européens, relativement dépendants du gaz russe. Début janvier, ses livraisons à l'Europe avaient diminué momentanément suite à un grave conflit avec l'Ukraine.