L'une des exigences de Cofrex était que le bâtiment ait l'impact environnemental le plus faible possible, et que sa conception permette le recyclage d'un maximum d'éléments. "Le pavillon français à Osaka veut célébrer l'ingéniosité, la créativité et l'engagement envers un avenir plus durable", assure Thomas Coldefy. Le pavillon a été imaginé dans une démarche circulaire et "sobre", afin de favoriser l'utilisation d'éléments préfabriqués et de ressources naturelles. "La structure, largement efficace, est constituée d'acier, un matériau réutilisable et démontable", indique l'architecte.
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La façade, "thermique et étanche", contrôlera l'hydrométrie du bâtiment. Les rideaux fonctionneront, eux, comme "un vêtement bioclimatique qui coupera les rayons solaires" et permettra la ventilation naturelle. Ils feront également baisser la consommation énergétique (chauffage et climatisation) de la construction. "Les bureaux, loués, seront réalisés hors site à partir d'éléments modulaires et retourneront sur le marché une fois l'exposition terminée", précise l'architecte. Quant au jardin, il abritera des espèces locales qui seront restituées et replantées à la suite de l'événement. "Son épaisseur de substrat formera un isolant naturel pour le bâtiment. Le pavillon incarnera, in fine, une architecture responsable, raisonnable et durable."
En France comme ailleurs, la construction bois a-t-elle atteint son rythme de croisière ?
