Les premières observations autour de l'écopont sont encourageantes. En effet, des traces ont été relevées sur l'ouvrage, preuves du passage de cervidés et de sangliers . "Mais nous devons suivre cela dans la durée pour nous assurer qu'il réponde bien à son objectif", nuance le responsable d'opération de Sanef. Un plan de gestion sur dix ans a ainsi été élaboré.
Dans le cadre de ce plan, l'ONF assurera l'entretien des plantations, le suivi et l'évacuation des espèces invasives, et l'identification des espèces en souffrance. Le conservatoire botanique géolocalisera les espèces protégées, suivra leur présence et indiquera si besoin les actions et adaptations nécessaires. La fédération de chasseurs, de son côté, doit installer 4 caméras infrarouges pour observer le passage des animaux. "Les barrières anti-intrusions que nous avons installées nous interrogent, reconnaît Mathieu Dhaybi. Elles sont nécessaires pour éviter le passage de motos ou de quad, mais nous nous demandons si leur forme sera adaptée au passage de la faune. Le rapport de la fédération de chasseurs, avec le nombre d'animaux et leur type, nous aidera à procéder à des adaptations si cela est nécessaire."
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