EN IMAGES. Dans l'Oise, sur l'A1, autoroute la plus fréquentée d'Europe, le concessionnaire Sanef réalise un nouvel ouvrage. Sa particularité : rétablir la continuité écologique que l'infrastructure rompt jusque-là, et relier deux forêts, au patrimoine inscrit dans le réseau Natura 2000.
Depuis novembre 2021, sur l'autoroute A1, à quelques kilomètres au nord du Parc Astérix, un nouvel ouvrage est en train de voir le jour. Cet ouvrage, c'est un écopont, celui dit d'Ermenonville.
Son objectif : rétablir la continuité écologique entre deux forêts, celle d'Ermenonville et de Chantilly, séparée par l'axe routier le plus fréquenté d'Europe, emprunté par plus de 90.000 véhicules par jour. "Un patrimoine forestier remarquable de plus de 10.000ha, inscrit en zone Natura 2000, qui est pour le moment scindé", complète Mathieu Dhaybi, responsable d'opération du groupe Sanef, concessionnaire de l'autoroute.
Son objectif : rétablir la continuité écologique entre deux forêts, celle d'Ermenonville et de Chantilly, séparée par l'axe routier le plus fréquenté d'Europe, emprunté par plus de 90.000 véhicules par jour. "Un patrimoine forestier remarquable de plus de 10.000ha, inscrit en zone Natura 2000, qui est pour le moment scindé", complète Mathieu Dhaybi, responsable d'opération du groupe Sanef, concessionnaire de l'autoroute.
Le projet fait partie de ceux que mène la société concessionnaire dans le cadre du plan d'investissement autoroutier de 2018. Entièrement financé par Sanef, le montant de l'opération s'élève à 7,4 millions d'euros.
Et si ses travaux ont réellement débuté en novembre 2021, il est dans les têtes depuis bien plus longtemps puisque les premières études ont été menées entre 2012 et 2015, précise Mathieu Dhaybi. En ce début d'année 2023, le chantier, réalisé par un groupement mené par Bouygues Travaux publics, s'apprête à entrer dans sa dernière phase.
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