POLITIQUE. Des dotations de l'Etat réduites à la portion congrue, un manque de visibilité pluriannuelle, une absence de coordination avec les autres dispositifs budgétaires : les sénateurs font remonter le vécu des bénéficiaires locaux d'Action cœur de ville, dont certains dénoncent "un pur produit marketing".


Dans un rapport d'étape rendu public début juillet, la mission conjointe de contrôle (MCC) sur la revitalisation des centres-villes et des centres-bourgs du Sénat fait état d'une "évaluation contrastée" des dispositifs Action cœur de ville (ACV) et Petites villes de demain (PVD) par les collectivités bénéficiaires. Elle tire ces enseignements de deux consultations nationales menées au printemps auprès des élus locaux et des chefs de projet des programmes.

 

Si les opérations de revitalisation du territoire (ORT), issues de la loi Elan, sont jugées pertinentes et efficaces par les acteurs locaux, les programmes ACV et PVD font en revanche l'objet d'un retour plus mitigé des acteurs en première ligne. Ils sont appréciés pour la "dynamique partenariale" qu'ils suscitent et "l'accompagnement en ingénierie" qu'ils procurent. En outre, les élus qui bénéficient de ces programmes estiment mieux réussir la revitalisation de leur centre-ville (ou centre-bourg) que les autres.

 

 

 

Des critiques qui portent principalement sur le volet financier

 

Toutefois, ces programmes font aussi l'objet de critiques fortes sur le volet financier : ainsi de nombreux élus dénoncent le programme ACV comme une "grande illusion", une "machine à frustrations", voire "un pur produit marketing". Quatre grandes critiques sont ainsi formulées.

 

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