La rénovation de la maison d'arrêt parisienne de la Santé aura lieu dans le cadre d'un partenariat public-privé (PPP). Découvrez le consortium concerné.
L'Agence pour l'immobilier de la justice (Apij) a validé le contrat de partenariat public-privé (PPP) portant sur la rénovation de la maison d'arrêt parisienne de la Santé.
Cette réalisation s'effectuera via un consortium baptisé Quartier Santé regroupant GTM Bâtiment, filiale du groupe de BTP Vinci, de Gepsa, filiale de l'énergéticien GDF Suez, et de BAM General partner limited, filiale du groupe britannique de capital-investissement 3i.
Le chantier devrait démarrer au deuxième trimestre 2015. Dans le détail, la partie haute, celle orientée vers la rue Messier, sera détruite et reconstruite tandis que la partie basse, celle donnant sur la rue de la Santé, sera rénovée. Après les travaux, la maison d'arrêt pourra accueillir 708 détenus et le centre de semi-liberté, 100, avec 95% de cellules individuelles.
Quid du financement ? La filiale de 3i portera le consortium Quartier Santé, dont elle va prendre 80% du capital, moyennant un apport de 11,65 millions d'euros, Gepsa et BAM GP en prenant 10% chacun, a indiqué 3i à l'AFP. Quartier Santé va ensuite emprunter 190 millions d'euros à un groupe de trois banques, les japonaises Mizuho et Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ, ainsi que la française Natixis, filiale du groupe BPCE. Dans le cadre de ce partenariat, Quartier Santé gérera la totalité du coût du projet et percevra, dans un second temps, un loyer versé par l'Etat durant 25 ans. Le montant de ce loyer n'a pas été communiqué.
La maison de La Santé devrait rouvrir ses portes en 2018.