Le futur grand stade de Nice sera construit d'après un contrat de partenariat public-privé, selon le maire de la ville, Christian Estrosi. L'équipement devrait accueillir 35.000 spectateurs dès 2013.
La ville de Nice a annoncé jeudi avoir retenu le choix d'un contrat de partenariat public-privé pour la construction de son futur stade de 35.000 places, qui devrait remplacer l'actuel stade Ray, un équipement vétuste capable d'accueillir 18.000 personnes. Le futur stade, qui sera construit à l'Ouest de Nice dans le secteur de la plaine du Var, sera une véritable «enceinte multifonctionnelle» où se côtoieront, sur 27.000 m², commerces, restaurants, le futur musée national du sport et un stade capable d'accueillir des matches de football, de rugby ou encore des concerts.
Selon le député-maire de Nice, Christian Estrosi (UMP), le partenariat public-privé pour ce projet estimé à 166 millions d'euros «est plus avantageux au plan financier puisqu'il devrait permettre de réaliser une économie annuelle d'au moins 25%», par rapport à ce que coûterait une délégation de service public. Cette solution, suggérée par le cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers, a été validée par le ministère des Finances, et doit maintenant être soumise à la délibération du conseil municipal, le 23 octobre.
Début des travaux en 2011
Un appel d'offres devrait suivre, pour une désignation de l'opérateur envisagée en novembre 2010. Les travaux pourraient ensuite commencer en 2011, pour une inauguration en juin 2013 et une éventuelle participation de ce stade à l'Euro-2016. Nice s'est en effet portée candidate pour abriter un quart de finale de la compétition de football, dans le cadre de la candidature de la France à cet événement.