Afin d'accélérer le déploiement des smart grids, Ségolène Royal et Emmanuel Macron ont annoncé le lancement, ce 15 avril 2015, d'un appel à candidatures et à projets. Il sera chargé d'identifier et accompagner les collectivités souhaitant s'associer aux nouvelles fonctionnalités offertes par ces réseaux électriques intelligents.
L'équipe du plan de la Nouvelle France Industrielle "Réseaux électriques intelligents", placée sous l'égide des ministères de l'Economie et de l'Ecologie, lance un appel à candidatures et à projets. Il doit poursuivre et amplifier la dynamique engagée par les premières expérimentations locales, dont les démonstrateurs technologiques soutenus dans le cadre du Programme des Investissements d'Avenir à hauteur de 85 M€.
De nouvelles zones de déploiement devront être proposées, afin de couvrir davantage de consommateurs, plus de moyens de production d'électricité et représenter une plus grande diversité de territoires et fonctionnalités. L'appel à projets pourra s'appuyer sur l'initiative des territoires à énergie positive, chère à Ségolène Royal, et permettra aux collectivités de développer une approche intégrée en proposant de nouveaux produits et services ou en mettant en œuvre un maximum de briques fonctionnelles. Les territoires, collectivités et établissements publics compétents peuvent manifester leur intérêt aux ministères jusqu'au 1er juin 2015, pour remettre un dossier de candidature au plus tard le 15 juillet suivant. Le cahier des charges est disponible sur les sites Internet de la Direction Générale des Entreprises (DGE) et de celle de l'Energie et du Climat (DGEC).
Tremplin vers l'international
Le plan "Réseaux électriques intelligents", qui fait partie des 34 plans de ré-industrialisation française, dispose d'une feuille de route depuis le mois de mai 2014. Il est géré par le président de RTE, Dominique Maillard, tandis que le déploiement effectif des smart grids est piloté par ERDF. L'action lancée ce 15 avril 2015 doit "crédibiliser les solutions proposées par la filière industrielle française au profit d'une politique d'exportation ambitieuse", soulignent les deux ministères. Ils y voient "un puissant vecteur d'investissement, de dynamisation des acteurs et de mise en visibilité de l'excellence française".