TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. L'association de défense des consommateurs dénonce l'interdiction des chaudières gaz envisagée par l'exécutif comme "un projet lacunaire, au bilan environnemental incertain et potentiellement très coûteux" pour les ménages. Elle appelle à une véritable concertation et à un renforcement des équipements alternatifs.


C'est une nouvelle voix dans le débat sur l'éventuelle interdiction des chaudières gaz envisagée par les pouvoirs publics. Dans une analyse parue aujourd'hui, l'UFC-Que Choisir dénonce "un projet lacunaire, au bilan environnemental incertain et potentiellement très coûteux pour les consommateurs", rejoignant ainsi la position des professionnels du bâtiment, de l'industrie gazière et même de certains membres du Gouvernement.

 

 

La concertation lancée par l'exécutif sur ce dossier sensible se poursuit encore jusqu'à la fin de ce mois d'août. Dans le cadre de sa planification écologique, la France, et plus largement l'Europe, se sont fixées un objectif de baisse d'au moins 55% de leur émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Ce qui implique de mobiliser tous les secteurs d'activité afin de parvenir à réaliser la transition écologique et énergétique, et notamment le logement qui devra, entre autres mesures, se délester de 20% de ses chaudières gaz.

 

Surcroît de production électrique

 

Mais pour l'UFC-Que Choisir, cette concertation n'est qu'un
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