Le Président de l'Union professionnelle des artisans (UPA) a eu la confirmation par Nicolas Sarkozy que la TVA à 5.5% dans le Bâtiment serait maintenue au-delà du 31 décembre 2009. Une satisfaction pour l'ensemble du secteur, dont c'est l'un des chevaux de bataille depuis plusieurs années.
Au sortir d'un entretien avec le chef de l'Etat lundi matin, Pierre Martin, président de l'UPA, a eu de quoi se réjouir. Ainsi, il a eu la confirmation que le taux à 5.5% appliqué au Bâtiment serait maintenu après le 31 décembre 2009. Une demande pour laquelle se bat l'UPA aux côtés de la Capeb depuis de longues années. L'UPA a également obtenu de Nicolas Sarkozy l'ouverture de négociations sur le statut de l'auto-entrepreneur.
L'instauration d'une application pérenne d'une taxe à 5.5% dans le Bâtiment vient enfin couronner un travail de longue haleine de la part de l'UPA, de la Capeb et des acteurs du bâtiment. Alors que la restauration venait de se voir confirmer, lundi, la mise en place d'un taux à 5.5%, l'UPA s'est dite satisfaite d'autant qu'elle « défend depuis plusieurs années la nécessité d'étendre la TVA réduite à d'autres secteurs à haute intensité de main-d'œuvre ».
D'autre part, l'UPA a une seconde raison de satisfaction, car elle a obtenu du chef de l'Etat l'ouverture de négociations au sujet su statut de l'auto-entrepreneur. Un statut « de nature à introduire une concurrence tout à fait déloyale à l'égard des entreprises préexistantes », souligne un communiqué. Ainsi, l'UPA réclame que ce régime « soit limité aux premières années d'activité afin de servir de tremplin à la création d'une entreprises, sans pour autant fausser le jeu de la libre-concurrence ». Des négociations qui devraient s'ouvrir très rapidement, selon le souhait de Nicolas Sarkozy.