CONJONCTURE. Le segment du neuf se replie en Île-de-France, indique l'antenne locale de la Fédération française du bâtiment. Les entreprises subissent plusieurs crises qui continuent de perturber leurs chantiers.
L'année 2022 devait être prometteuse pour le Bâtiment francilien mais il en aura été autrement. L'explosion des prix des matières premières et leurs pénuries, l'inflation, la crise de l'énergie et le conflit en Ukraine n'auront pas épargné le secteur. Des perturbations qui "brident" même sa reprise, selon les mots d'Édouard Durier, vice-président en charge des affaires économiques à la Fédération française du bâtiment (FFB) Île-de-France. Ce dernier a présenté la conjoncture économique du secteur dans la région, lors d'une conférence de presse le 16 septembre 2022. Si les inquiétudes sont multiples, l'activité devrait néanmoins augmenter de 4,6% pour atteindre plus de 38 milliards d'euros en 2022, selon des estimations régionales de la Cerc IDF. Un niveau presque égal à celui de 2019, avant la crise sanitaire. A contrario, le volume de production est légèrement en baisse (-0,7%) entre 2021 et 2022. "Le Bâtiment francilien tarde hélas à retrouver son niveau d'avant crise avec, au global, une baisse de son volume d'activité de 11,7% entre 2019 et 2022"¸regrette Edouard Durier. Les professionnels franciliens sont, selon lui, mitigés. Les entreprises du second œuvre se montrent toutefois plus optimistes que celles du gros œuvre quant à leurs possibilités de faire progresser leur chiffre d'affaires entre 2021 et 2022.
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