TRAVAIL ILLÉGAL. Suite à une enquête sur la présence de travailleurs sans papiers sur des chantiers des Jeux olympiques 2024, le parquet a annoncé le renvoi d'une vingtaine de prévenus devant le tribunal de Bobigny.

Il faudra attendre 2026 pour connaître le fin mot de l'affaire des travailleurs sans papiers sur les chantiers des Jeux olympiques (JO) 2024. Le parquet a en effet annoncé le 4 avril 2025 le renvoi de 24 prévenus, dont trois sociétés, devant le tribunal de Bobigny. D'après l'AFP, leur audience devrait se tenir début 2026, sur une durée de deux semaines.

 

Sur la vingtaine de personnes et sociétés poursuivies, quatre le sont pour "recours aux services d'un employeur d'un étranger non autorisé à travailler", les autres pour "emploi en bande organisée d'étranger non muni d'une autorisation de travail salarié".

 

La sous-traitance en question

 

 

Cette affaire avait vu le jour en 2022 suite à un signalement effectué par la CGT, qui avait constaté la présence de travailleurs sans papiers sur un chantier mené par une entreprise sous-traitante. Une découverte avait été confirmée par un service de contrôle de la direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DRIEETS).

 

La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) avait alors porté plainte contre la société concernée et résilié son contrat. Contactée par Batiactu en 2022, elle avait affirmé lutter "avec la plus extrême fermeté les pratiques dénoncées, contraires au droit du travail et aux engagements pris avec l'ensemble des maîtres d'ouvrage sous convention avec la Solideo".

actionclactionfp