Le Pdg d'une entreprise de BTP du Puy-de-Dôme (63) a été condamné à 10 mois de prison dont 2 ferme pour avoir fait travaillé en toute illégalité une vingtaine d'ouvriers polonais sur un chantier de construction de chalets dans la station de ski de Super Besse.
Le Pdg d'une entreprise du bâtiment vient d'être condamné par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand à 10 mois de prison dont 2 ferme avec interdiction de gérer une entreprise.
Quant à son entreprise, Sogebat, elle recueille 20.000 euros d'amende, avec interdiction d'effectuer des chantiers publics. De même, deux sociétés intermédiaires polonaises ont obtenu 10.000 euros d'amende avec interdiction de chantier public.
Pour rappel, l'entrepreneur avait embauché pour la période de juin à juillet 2006 une vingtaine d'ouvriers polonais afin de construire des chalets dans la station de ski de Super-Besse. Lors de sa visite, l'inspection du travail avait relevé «des infractions de prêt de main d'œuvre illicite, travail dissimulé, et non respect de la législation en matière de salaire», indique la CGT. Auparavant, les ouvriers avaient fait grève afin de protester contre leurs mauvaises conditions d'hébergement.
Ce n'est pas la première fois que le Pdg de cette entreprise est condamné. Il a notamment été mis en examen en août 2007 pour avoir abandonné à leur sort 48 ouvriers polonais du BTP sur un chantier touristique à Eyne dans les Pyrénées-Orientales.
Quant à son entreprise, Sogebat, elle recueille 20.000 euros d'amende, avec interdiction d'effectuer des chantiers publics. De même, deux sociétés intermédiaires polonaises ont obtenu 10.000 euros d'amende avec interdiction de chantier public.
Pour rappel, l'entrepreneur avait embauché pour la période de juin à juillet 2006 une vingtaine d'ouvriers polonais afin de construire des chalets dans la station de ski de Super-Besse. Lors de sa visite, l'inspection du travail avait relevé «des infractions de prêt de main d'œuvre illicite, travail dissimulé, et non respect de la législation en matière de salaire», indique la CGT. Auparavant, les ouvriers avaient fait grève afin de protester contre leurs mauvaises conditions d'hébergement.
Ce n'est pas la première fois que le Pdg de cette entreprise est condamné. Il a notamment été mis en examen en août 2007 pour avoir abandonné à leur sort 48 ouvriers polonais du BTP sur un chantier touristique à Eyne dans les Pyrénées-Orientales.