BILAN. Après un exercice 2019 marqué par une forte croissance, Voies navigables de France a vu ses résultats se rétracter en 2020 pour se rapprocher de leur niveau de 2018. Les matériaux de construction, première filière utilisatrice du transport fluvial de marchandises, ont contribué à ces mauvais chiffres.
En 2020, le transport fluvial a un peu pris l'eau mais n'a pas coulé. Dans la présentation de ses résultats pour l'année dernière, Voies navigables de France (VNF) indique que le secteur a su faire preuve de "résilience" en dépit d'un contexte économique très lourdement grevé par la crise du Covid : le transport fluvial a transporté 50,4 millions de tonnes de marchandises, soit une baisse de 10,6% des volumes, et a réalisé 6,5 milliards de tonnes-kilomètres (t-km), ce qui représente un recul de 11,5%. Après un exercice 2019 qui avait été marqué par une forte croissance de 10%, le secteur revient ainsi à un niveau d'activité proche de celui de 2018.
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Les matériaux de construction, qui sont toujours la première filière utilisatrice du transport fluvial de marchandises, ont évidemment été impactés par le premier confinement du printemps 2020, l'arrêt des chantiers conduisant logiquement à un arrêt des acheminements de produits. Lors de la reprise d'activité qu'a connu la période estivale, le BTP a pu relancer ses travaux, et ainsi contribuer à faire repartir le trafic fluvial. "Le fluvial continue de démontrer toute sa pertinence pour acheminer de grandes quantités de matières premières, que ce soit en termes de fiabilité, ou encore de réduction des émissions de dioxyde de carbone", confirme le directeur général de VNF, Thierry Guimbaud.
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