L'agglomération de Toulouse va passer de 900.000 habitants actuellement à 1,2 million d'ici à 2030. En prévision de cette évolution, les habitants sont invités à donner leur avis sur les nouvelles formes d'urbanisme qui seront nécessaires pour accueillir ces nouvelles populations.

Toulouse devra apprendre à densifier son habitat dans les années à venir. Selon un projet d'urbanisme, l'agglomération va en effet accueillir quelque 300.000 nouveaux habitants dans les 20 prochaines années. Les 900.000 habitants actuels sont d'ailleurs invités à venir se prononcer sur le développement et l'aménagement de l'agglomération, au cours d'une enquête publique sur le Schéma de cohérence territoriale (Scot), qui couvre 117 communes sur 1.209 km2).

 

L'une des problématiques sera d'absorber les nouveaux habitants d'ici à 2030 tout en réduisant de moitié le rythme de transformation des surfaces agricoles et naturelles en surfaces urbanisées. Il faut dire qu'entre 1999 et 2007, l'agglomération a englouti en moyenne 680 hectares de nouveaux terrains chaque année. «On a à réfléchir sur le 'loger autrement', si on veut gagner le pari de contrarier le mythe de la maison - et ce n'est pas péjoratif - telle que le conçoit une famille» aujourd'hui, c'est-à-dire en construction neuve sur un terrain large, à plusieurs dizaines de kilomètres du lieu de travail, a expliqué Pierre Cohen, le maire de Toulouse. Il s'agira selon lui de simuler chez les acteurs de la ville et du logement «plus d'inventivité sur les formes urbaines pour favoriser la construction sur des parcelles plus petites, [plutôt que] de l'empilement».

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