Le conseil d'administration de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine a approuvé jeudi le projet de réhabilitation de certains quartiers défavorisés de l'agglomération de la Ville rose, dans le cadre du grand projet de ville (GPV) de Toulouse. Montant de l'aide : 147.8 millions d'euros.
L'ANRU versera près de 148 M€ à la ville de Toulouse pour la réhabilitation de ses quartiers Bagatelle/Faourette, Reynerie/Bellefontaine et Empalot. Pierre Cohen, maire PS de la ville, s'est félicité de cette décision.
Pourtant, tout n'était pas gagné. Un audit réalisé en 2008 par l'ANRU pointait « les faiblesses du Grand projet de ville toulousain, dénonçant le retard dans la mise en œuvre des opérations, les faiblesses du pilotage (…) et l'absence de schéma d'ensemble du projet d'Empalot », indique un communiqué de la mairie. Des problématiques qui risquaient de remettre en cause le financement du GPV par l'ANRU.
Mais ce risque de désengagement est désormais levé puisque l'ANRU va verser 147.8 M€ pour le GPV toulousain, ce dont se satisfait donc le maire qui précise que « l'excellent travail accompli depuis un an par la nouvelle équipe dédiée au GPV a porté ses fruits ».
Dans le cadre du programme national de rénovation urbaine (PNRU) 2004-2013, l'ANRU apporte un financement d'environ 30% des investissements, le reste du programme étant notamment financé par des bailleurs et les collectivités territoriales. Pierre Sallenave, directeur général de l'Anru, déclarait à l'automne 2009 qu'avec 11 milliards d'euros affectés et 470 projets validés au 1er septembre 2009, le PNRU était en phase d'accélération, indique l'AFP.