Après le sujet brûlant de la loi SRU, l'explosion des taxes foncières. Alors que le chef de l'Etat a encore indiqué, ces jours-ci, que les impôts n'augmenteront plus avant la fin du quinquennat, une partie des contribuables ont découvert avec étonnement le montant de leur taxe foncière.
Invité ce jeudi 24 septembre de l'émission de France 2 "Des paroles et des actes", le Premier ministre, Manuel Valls, a reconnu la nécessité de corriger cette "absurdité fiscale". Il y voit la nécessité de changer "les effets pervers du dispositif visant à libérer le foncier pour construire des logements dans les zones tendues".
Et d'indiquer : "Dans le cadre de la loi de finances 2016, il faut regarder de très près quelles sont les modifications que l'on peut apporter pour qu'il n'y ait pas d'effets pervers à une mesure dont l'objectif était sain."
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Pour rappel : depuis le 1er janvier, en effet, les terrains constructibles, non bâtis situés dans les 28 agglomérations dites tendues - dont Paris, Lyon, Lille, Toulouse, Marseille-Aix-en-Provence - sont surtaxés. La valeur locative de cet impôt local est ainsi majorée de 25 % et surtout les propriétaires paient une taxe forfaitaire de 5 euros par m², rapporte ce vendredi, le journal Le Figaro. Avant de citer Jean Perrin, président de l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) en colère : "Il s'agit d'une expropriation indirecte. En dix ans, dans certains secteurs, les propriétaires paieront en impôt l'équivalent de la valeur de leur terrain."