JOP 2024. La Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) a annoncé le 13 décembre dernier, l'installation de son Conseil scientifique qui a tenu son premier séminaire. En interface avec le groupement Hysplex, chargé de l'exemplarité environnementale des futurs équipements, le Conseil pourra notamment participer aux choix sur les projets et les innovations.
Lors de sa campagne de candidature pour l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, Paris a usé de l'héritage et de l'impact environnemental positif comme principaux arguments. Pour remplir son objectif "d'excellence environnementale" des futurs ouvrages olympiques, la Solideo s'est entourée de plusieurs sociétés de conseil réunies au sein d'Hysplex, qui assurera le rôle d'assistant à maîtrise d'ouvrage tout au long des chantiers olympiques.
Ce groupement sera désormais en dialogue avec le Conseil scientifique, installé le 13 décembre 2018 et qui réunit 14 personnalités des quatre coins du globe. Ces derniers aborderont un ensemble de thématiques liées à la ville en 2050 : "prospective urbaine, technologie et innovation, neutralité carbone, climat, ressources, écosystèmes".
Socle scientifique
Parmi les experts du Conseil scientifique, on compte la présence de l'historien de l'architecture Antoine Picon, la climatologue franco-canadienne Corinne Le Quéré, l'architecte belge Steven Beckers, pionnier de l'économie circulaire dans la construction.
Ces derniers devront fournir des pistes de réflexion sur la prospective urbaine à l'horizon 2050 et ses impacts environnementaux sur lesquelles les équipes de la Solideo pourront s'appuyer. Ces préconisations nourriront "un socle scientifique", qui permettra de "définir les conditions de réussite de la ville de 2050, à mettre en œuvre dès à présent", précise la Solideo.
Ses membres auront également la possibilité de formuler un avis et de participer aux choix à l'issue des futurs appels innovants et à expérimentation, ou encore "des opérateurs et des projets immobiliers sur le village olympique et paralympique et le cluster des médias".
"Mon métier est une manière de militer pour une ville écologique" (Claire Schorter)
