Sobriété énergétique : Clermont-Ferrand dresse le bilan

 

A Clermont-Ferrand, c'est la satisfaction. En effet, le plan a montré un réel impact sur la consommation. Tout d'abord, celle de l'éclairage public a diminué de 18% du 1er novembre au 31 mars par rapport à l'année précédente, grâce à l'extinction de l'éclairage public de minuit à 6H00 sur 60% du parc. Cela représente une économie de 570.000 kWh, selon la ville et la métropole. Sur les 10 communes de la métropole, la régulation de l'éclairage public a permis de faire baisser la consommation de 26% entre le 1er novembre et le 31 mars par rapport à l'année précédente, soit 1,9 million de kWh économisés.

 

Baisse de la consommation du chauffage

 

A Clermont-Ferrand, les efforts réalisés dans les bâtiments publics (gymnases, les bureaux ou les écoles…) ont permis de réduire la consommation de chauffage de 17,5% entre le 1er octobre et le 31 janvier : -19% pour l'électricité, -17,5% pour le gaz, -7,5% pour le chauffage urbain et -1,5% pour le fioul. "Ces résultats sont encourageants et nous souhaitons remercier les agents et les usagers pour leurs efforts", a déclaré l'adjoint au maire en charge de l'énergie Rémi Chabrillat.

 

Des budgets énergie en hausse malgré tout

 

Toutefois, ces performances n'ont pas permis de réduire la facture d'énergie en raison de l'envolée des coûts de l'énergie. Le budget énergie prévisionnel de Clermont Auvergne métropole devrait atteindre 14,97 millions d'euros en 2023 contre 8,98 millions en 2022. "Rien que pour les bâtiments, il sera de 10,74 M€ contre 5,92 M€ en 2022, avec une hausse du prix de l'électricité de 48 % (+106 % entre 2021 et 2023) et du gaz de 113 %", note un communiqué commun de la ville de Clermont-Ferrand et de la métropole. De son côté, la ville de Clermont-Ferrand devrait voir son budget énergie progresser également de 4,2 millions d'euros en 2022 à 7,35 millions d'euros en 2023.

 

Pour mémoire, le plan de sobriété énergétique, annoncé le 6 octobre dernier par le gouvernement, prévoit une réduction de 10 % de la consommation d'énergie d'ici à 2024. Il concerne l'État, entreprises, collectivités et citoyens.