D'autres solutions équivalentes seraient en cours d'étude, notamment chez ThyssenKrupp, un géant de la construction navale qui dispose également d'une expertise dans les mécanismes d'ascenseurs. Christophe Stevens analyse : "Ils ont adopté le principe inverse. Leurs flotteurs sont tirés vers le bas en consommant de l'énergie et en produisent lorsqu'ils remontent. Mais cela pose des problèmes au niveau de leur compressibilité sous forte pression". La réponse allemande serait donc plus complexe à mettre en œuvre et moins pertinente économiquement.
Christophe Stevens conclut : "Le béton a une réelle pertinence pour stocker de l'énergie. On le voit avec le volant d'inertie Energiestro ou les sphères immergées StEnSEA". Il reste convaincu du bel avenir de son invention qui n'aurait, cerise sur le gâteau, aucun impact environnemental puisque seulement ancré au large, sans besoins de fondations ni d'infrastructures fixes. Les barges pourraient ainsi être déplacées selon les besoins ou ramenées à terre pour maintenance, le gros point noir des machines déployées en mer. Il ne reste donc plus à Sink Float Solutions qu'à valider son concept grâce à un démonstrateur qui pourrait prendre le large en 2018, au plus tôt.