Alors que les catastrophes récentes, comme ce 11 mars au Japon, ou encore à Haïti et en Indonésie nous prouvent, s'il en était besoin, que la question des séismes et des tsunamis est toujours au cœur de l'actualité, qu'en est-il en France ? Quelles sont les zones à risques ? Où en est la réglementation ? Eléments de réponse.
Dimanche, le bilan du violent séisme qui a touché le japon faisait état d'au moins 10.000 morts. D'une violence inouïe - 8.9 de magnitude - il a provoqué le déferlement de vagues mesurant jusqu'à 10 mètres de haut sur les côtes nord-est de l'archipel. Le tremblement de terre avait également provoqué de nombreux incendies dans la capitale, Tokyo, et surtout l'arrêt des centrales nucléaires et des complexes pétrochimiques, amenant le gouvernement à déclarer l'état d'urgence nucléaire. L'alerte au tsunami concernait principalement la Russie, l'Indonésie, Taiwan, les Philippines, Hawaï et les îles Mariannes et Kouriles. Les îles françaises du Pacifique, Wallis et Futuna, la Nouvelle Calédonie et la Polynésie française étaient également en ligne de mire.
Du coup, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, a mobilisé l'ensemble des moyens dédiés à la prévention de risques naturels afin d'évaluer l'ampleur de la vague qui devait toucher les côtes de ces territoires français. Ce lundi, elle doit aussi se rendre, en compagnie d'Alain Perret, directeur de la sécurité civile du ministère de l'Intérieur, au Centre d'alerte tsunami du CEA, qui lui présenteront les modélisations numériques de la propagation de la vague afin de suivre au plus près l'évolution dans le Pacifique.
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