CONJONCTURE. Dans un communiqué commun, plusieurs syndicats et organisations patronales du secteur demandent au Gouvernement un plan de relance dédié au bâtiment pour préserver l'emploi et garantir les recrutements d'apprentis.
L'exécutif doit tout mettre en oeuvre pour sauver les emplois dans le bâtiment : c'est le message de plusieurs syndicats et organisations patronales du secteur, qui, après une réunion ce 1er juillet 2020 du Comité du dialogue économique et de l'emploi dans le bâtiment, ont fait un point sur la situation conjoncturelle de la filière. Entre 2018 et 2020, les artisans et entreprises de la construction ont créé 56.500 emplois et recruté 60.000 apprentis, d'après ces organisations, qui alertent au passage sur l'impact de la crise du coronavirus sur ces chiffres pourtant très prometteurs. Bien que l'heure soit à la reprise d'activité, celle-ci s'effectue dans des conditions très inégales et les entrepreneurs doivent en plus prendre en compte la problématique des surcoûts engendrés par les mesures sanitaires. Ce qui fait dire aux acteurs de la profession que plus de 120.000 emplois risqueraient, à terme, d'être détruits d'ici la fin de l'année.
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D'où un appel commun lancé par la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération française des intégrateurs électriciens (FFIE), la Fédération des Scop du BTP, et les syndicats CFE-CGC BTP, Bati-Mat-TP CFTC et FO Construction aux pouvoirs publics, pour leur demander un plan de relance dédié au secteur. "Convaincues devant l'urgence de la situation de la nécessité d'agir vite pour éviter l'aggravation des pertes d'emplois, persuadées de l'importance des besoins en logement et en rénovation dans tous les territoires, des opportunités apportées par la transition écologique en termes d'emplois et de développement des compétences", les organisations signataires attendent des "mesures structurelles et durables", des "mesures fortes" qui garantiront aux entreprises du bâtiment de pouvoir recruter 150.000 jeunes et demandeurs d'emploi à l'horizon 2023.
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