Le schéma national des infrastructures(Snit), qui vise à répertorier les grands projets en matière de transports et de routes dans les 20 à 30 prochaines années, sera bouclé «si possible avant la fin de l'année», a indiqué le secrétaire d'Etat aux Transports.
Le Snit sera bouclé «si possible avant la fin de l'année», a déclaré mardi le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau devant la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, reconnaissant que les délais seraient tendus.
En effet, le texte prévu par le Grenelle de l'environnement, qui encourage le développement du rail et des voies d'eau, doit encore être approuvé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) puis discuté avec le public. «L'idée, ensuite, serait qu'il y ait un débat sans vote au Parlement avant la fin de l'année», après quoi le Snit sera publié dans sa version définitive, a souligné Dominique Bussereau.
Si certains projets routiers comme l'A45, de Lyon à Saint-Etienne, les autoroutes de la mer, les grandes gares ferroviaires et les plateformes multimodales ont été ajoutés, d'autres ont été abandonnés comme les grands contournements de Bordeaux, Nice et Toulouse.
Enfin, concernant le coût, le secrétaire a annoncé qu'il devrait être «d'environ 170 milliards d'euros pour les vingt à trente prochaines années».